Les parapentistes de l’Essonne ont depuis longtemps rêvé de liberté absolue dans les airs. Découvrez comment une méthode révolutionnaire a transformé leurs vols en pur bonheur et a ouvert les portes d’une nouvelle dimension de l’aventure.
Des conditions météorologiques propices
Les parapentistes de l’Essonne, en particulier ceux de l’école de vol libre des Piafs, scrutent constamment la météo et surtout le vent, afin de trouver le moment idéal pour voler. Récemment, après plusieurs semaines de reports dus à des conditions défavorables, les élèves de cette école ont enfin pu s’envoler. Le site de treuil de la Fédération française de vol libre, situé au Mérévillois, a été le lieu de rendez-vous.
Un site de vol choisi judicieusement
L’école de vol libre des Piafs a élu domicile au Mérévillois, un village résultant de la fusion des communes de Méréville et Estouches, facilitant ainsi l’accès au parapente. Pour éviter la logistique et le temps de déplacement nécessaire pour se rendre en Bourgogne ou en Normandie, l’école a décidé d’utiliser un treuil permettant de pratiquer localement en Essonne. Cela a grandement simplifié la pratique du parapente, réduisant les besoins logistiques et permettant de profiter des sessions de vol sur une journée sans tracas.
La méthode du treuil : une révolution dans le parapente
Le principe du treuil est simple mais innovant. Le parapentiste est équipé d’un casque et de sangles d’attache, puis relié à un câble d’un kilomètre qui est ensuite enroulé sur une bobine motorisée. La voile est déployée au sol et, en courant, le parapentiste permet à la voile de se soulever. Grâce à la tension exercée par le treuil, la voile se gonfle et le parapentiste finit par s’envoler. Cette technique offre plusieurs avantages :
- Réduire les déplacements nécessaires pour trouver des endroits propices au vol.
- Permettre des vols plus fréquents grâce à une utilisation locale.
- Faciliter l’apprentissage grâce à des sessions pratiques régulières.
Sensations de liberté et adrénaline
Une fois en l’air, les parapentistes peuvent atteindre des hauteurs de 600 mètres en quelques minutes, selon les conditions météorologiques. Libérés du treuil en coupant le câble, ils peuvent ensuite voler librement et admirer les paysages. Les nouveaux adeptes du sport, comme Souad, 27 ans, expliquent que cette pratique offre une sensation de liberté totale tout en permettant de voir le monde sous un autre angle.
Planification et anticipation
Les sessions de vol sont prévues principalement le week-end, en fonction des conditions atmosphériques. Pour voler, les participants doivent prendre une licence de parapentiste, adhérer au club et suivre une formation. Des sessions de biplace seront bientôt organisées pour initier davantage de personnes à cette expérience unique. Les curieux peuvent aussi observer les vols et poser des questions.
Les records et grandes distances parcourues
Les parapentistes les plus expérimentés peuvent atteindre des distances impressionnantes. Un des membres de l’école des Piafs a réussi un vol jusqu’à Nogent-le-Rotrou, soit environ 70 km à vol d’oiseau. En avril, six pilotes ont même battu le record de France avec un vol de près de 463 km, partant de Notre-Dame-de-la-Mer pour arriver à Saint-Junien.
Un engagement continu pour la sécurité et la découverte
Pour garantir la sécurité, les chemins sont surveillés et la présence des aéronefs est signalée. Chaque vols est planifié avec rigueur, et les clubs travaillent en étroite collaboration avec les autorités locales. Avec une météo clémente, l’école de vol libre des Piafs espère organiser des sessions tous les week-ends, offrant ainsi plus de chances de voler à ses membres.
Source: www.leparisien.fr
