Faire le choix d’un terrain approprié
Pour déclarer un terrain pour le paramoteur, il convient d’abord de bien faire le choix de l’emplacement. Ce choix doit se faire en tenant compte de différents critères essentiels pour garantir la sécurité et le plaisir de voler.
D’abord, le terrain doit être assez vaste pour accueillir les décollages et les atterrissages. Il faut compter au minimum un espace dégagé d’une centaine de mètres de long et de large.
Ensuite, le terrain doit se situer dans une zone avec une bonne visibilité pour le pilote et être éloigné des obstacles naturels comme les arbres, les montagnes, les lacs, etc.
Enfin, il faut que le terrain se trouve aussi loin que possible des zones urbaines, pour ne pas causer de nuisances sonores ou mettre en danger les personnes alentour.
La procédure de déclaration administrative
Une fois le terrain choisi, il est indispensable de passer par une étape administrative : la déclaration d’aérodrome. Selon les dispositions de l’article D. 232-16 du code de l’aviation civile, à l’exception des aérodromes publics, tous les autres aérodromes (c’est-à-dire terrain d’atterrissage et de décollage) doivent être déclarés à l’autorité administrative compétente.
La déclaration doit comporter un certain nombre d’informations précises, dont notamment :
- La localisation du terrain
- Les caractéristiques du terrain (surface, type de sol, orientation des pistes, etc.)
- Les conditions de circulation des aéronefs
- Les installations présentes sur le terrain (bâtiments, hangars, etc.)
- Le nom et les coordonnées du déclarant (le propriétaire du terrain le plus souvent, mais cela peut être également un gestionnaire ou un responsable d’activité)
Respecter les règles de sécurité et de bon voisinage
Au-delà de la déclaration administrative, le déclarant doit veiller à respecter un certain nombre de règles, surtout en matière de sécurité et de bon voisinage.
Il faut bien sûr respecter les règles de l’aviation civile en matière de sécurité des vols.
Il faut également se préoccuper du respect du cadre environnemental, en évitant par exemple un décollage trop bruyant en pleine matinée.
Par ailleurs, si le terrain se situe à proximité de zones habitées, il est recommandé de concilier l’activité de vol libre avec le respect du voisinage. Il est préférable de respecter certaines heures de vol, de prévenir ses voisins avant des sessions de vol, etc.
Garantir un suivi régulier du terrain
Enfin, la déclaration d’un terrain pour le paramoteur doit être accompagnée d’un suivi régulier. Il faut veiller à maintenir le terrain en bon état, faire face à d’éventuels travaux de renovation ou d’entretien, conserver une bonne visibilité sur les pistes, etc.
Toutes ces contraintes peuvent rendre la tâche complexe, mais elles sont indispensables pour garantir un vol en toute sérénité.
FAQ
Quelle est la taille minimale pour un terrain de paramoteur ?
La taille minimale recommandée pour un terrain de paramoteur est d’une centaine de mètres de long et de large.
Doit-on déclarer un terrain de paramoteur ?
Oui, selon l’article D. 232-16 du code de l’aviation civile, tous les terrains (autres que les aérodromes publics) destinés à l’atterrissage et au décollage doivent être déclarés à l’autorité administrative compétente.
Qui peut déclarer un terrain de paramoteur ?
Le propriétaire du terrain le plus souvent, mais cela peut être également un gestionnaire ou un responsable d’activité.